L’atelier régional de lancement de la seconde phase du programme pour la gestion des aires protégées et la biodiversité (BIOPAMA) pour l’Afrique centrale a eu lieu du 26 au 28 septembre 2018 à Douala, en République du Cameroun sous l’égide de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).
La participation très active et constructive de plus de 70 représentants des administrations en charge de l’environnent des plusieurs pays de la région, ONGs, partenaires du développement et membres des organisations multi-pays a garanti la réussite des résultats attendus. Les objectifs atteints sont manifestés par les participants ayant marqué leur implication dans la promotion du système d’information proposé par la COMIFAC ainsi que dans le partage des données et le renforcement des capacités en matière d’utilisation des outils de l’information dans la gestion des aires protégées.
Pendant trois jours de travaux de groupes, panels de discussion et échanges d’expériences, les participants ont été informés sur les objectifs du programme BIOPAMA, et par un dialogue constructif ils ont partagé leurs suggestions et défini des actions conjointes prioritaires pour les pays et la région. Parmi les produits de l’atelier, BIOPAMA compte une liste de domaines prioritaires pour la production et partage des connaissances, des demandes et des offres de capacitation basée sur les compétences, pour la gestion efficace des aires protégées. Les différents outils du système de référence d’information sur les aires protégées ont été présentés à travers des expériences concrètes de succès au Burundi, Cameroun/Tchad et Gabon qui ont bénéficié de l’outil intégré pour le suivi et la planification de l’efficacité de gestion des aires protégés (IMET).
Selon M. Philippe Mayaux, de la Commission Européenne, « Les gouvernements des pays ACP ont réalisé que la protection de la nature garantit le bien-être de leur population. Ceci explique le fait qu’à la suite la 1ère phase de BIOPAMA, une seconde phase ait été lancée avec une contribution de 60 millions d’Euros mobilisés par le 11ème Fonds Européen de Développement ». Il a d’ailleurs réitéré l’importance du programme BIOPAMA en affirmant « qu’une information de grande qualité permet de mieux gérer les aires protégées qui sont des pôles de développement pour les populations riveraines et de stabilité pour les territoires ruraux. BIOPAMA est très complémentaire des autres actions entreprises par les pays d’Afrique Centrale pour la protection de leur environnement avec le soutien financier de l’Union Européenne ».
Une nouvelle composante inclue pour cette deuxième phase de BIOPAMA est le financement des projets dirigés par des communautés locales, des ONGs et d´autres acteurs essentiels, qui leur permettra d’accroître leurs moyens d’existence par le biais de l’utilisation durable des ressources dans les aires protégées.
BIOPAMA vise à améliorer la conservation à long terme et l’emploi durable des ressources naturelles dans les aires protégées et les communautés avoisinantes à partir des outils pour la gestion des données et de l’information, des services pour l’amélioration des connaissances et des capacités en faveur de la planification et de la prise de décision des aires protégées. Le Programme BIOPAMA est une initiative du Groupe d’États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) financée par le 11ème Fonds Européen de Développement de l’Union européenne, qui s’étendra jusqu’en Juin 2023.
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